L’ASP fondatrice s’associe au communiqué de la SFAP

Ce 21 avril, durant l’émission « On n’est pas couché » où intervenait Jean-Luc Romero de l’ADMD, la chroniqueuse Christine Angot a vivement attaqué les bénévoles d’accompagnement de JALMALV et donc indirectement les bénévoles de l’ASP fondatrice.

« Les bénévoles d’accompagnement en soins palliatifs ont été accusés de tous les maux. L’ASP fondatrice a vivement réagi à cette agressivité. Vous lirez plus loin le communiqué de la SFAP que nous soutenons sans réserve. »  Jean-François Combe, Président de l’ASP fondatrice.

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Ce 3 mai, journée de travail consacrée aux personnes ayant des troubles cognitifs au ministère des Solidarités et de la Santé

La journée a pour thème : « Des initiatives concrètes pour une société sensibilisée et accueillante vis-à-vis des personnes ayant des troubles cognitifs » 

Cette journée (organisée sous l’égide du Plan maladies neurodégénératives) vous permettra de découvrir différents porteurs de projets inspirants dont l’objectif est de faire changer la vision des individus sur les maladies neurodégénératives (Alzheimer notamment) ainsi que d’encourager la mobilisation des divers acteurs de proximité (commerces, transports, loisirs, culture, cultes…). C’est également l’occasion d’apporter vos réflexions sur le sujet afin d’en tirer des actions à mener collectivement. La journée est possible notamment grâce à la collaboration entre la Fondation Médéric Alzheimer  et la Fondation de France  qui avait commandité une étude afin de recenser ces projets inspirants qui vous seront présentés.

Jeudi 3 mai 2018 – 9h30-16h30
Ministère des Solidarités et de la Santé, salle Laroque, 14 avenue Duquesne, 75007 Paris

Pour s’y inscrire et participer

Pour en savoir plus

5 mai : Journée d’accompagnement du deuil périnatal

Depuis 2013, cet évènement intitulé «  Une fleur, une vie » permet à des personnes qui ont vécu de près ou de loin la perte d’un bébé ( deuil périnatal ) pendant la grossesse ou autour de la naissance, de se retrouver avec des personnes ayant vécu le même évènement, d’honorer leur tout petit, de pouvoir se sentir moins seuls et reconnus.

L’une des initiatives de cet évènement est notamment le dépôt de nombreuses fleurs, réservées en ligne par des personnes de France et du monde entier ainsi que les fleurs apportées par les familles présentes à l’évènement, afin d’en faire un grand et unique bouquet coloré.

« Une fleur, une vie » est organisé par un collectif d’associations qui permettent aux parents ayant vécu un deuil périnatal de se faire accompagner. Cette journée est également l’occasion de sensibiliser le grand public au deuil périnatal.

Il y aura également de nombreuses activités proposées : rencontre avec les associations, ateliers créatifs, conférences…

Le site de  » Une fleur, une vie  » et Communiqué de presse sur la journée

 

Rapport du CESE : des préconisations concernant l’euthanasie ou le suicide assisté

Ce 10 avril 2018, Le CESE (Conseil économique, social et environnemental)  a adopté un avis et a donc rendu un rapport intitulé «  Fin de vie : la France à l’heure des choix ».

Une bonne analyse de la situation :

Il est question au début de ce rapport et dans une grande majorité de pages, de la situation du développement des soins palliatifs en France et des moyens  à allouer afin de rendre la loi sur l’accès aux soins palliatifs effective. Le rapport met en évidence, dans sa première partie, les causes diverses et variées de la non-application de la loi notamment un manque de moyens, un manque de «  gestion prévisionnelle des ressources humaines impliquées », un manque de formation continue et d’autres causes encore.

Ce qui est paradoxal, c’est qu’à la fin du rapport le CESE énonce des préconisations qui ne sont pas en contenu des pages précédentes.

L’euthanasie ou le suicide assisté préconisés mais sans les nommer :

Les préconisations du CESE ne visent pas à faire en sorte que la loi soit enfin appliquée, qu’il y ait une augmentation de moyens ou pour proposer de favoriser la formation continue des professionnels, elles visent à modifier encore la loi.

Préconisation n°12 :

« Ajouter aux droits aujourd’hui reconnus à la personne malade par la loi celui de pouvoir

demander au médecin, y compris à travers la rédaction de directives anticipées ou la désignation d’une personne de confiance, de recevoir, dans des conditions strictement définies, une médication expressément létale. »

Cette disposition est une circonvolution sémantique pour ne pas parler d’euthanasie ou d’euthanasie termes jugés par la CESE comme trop « bloquants ».

Les préconisations n°13 et n°14 énoncent respectivement une mise en place dans la loi des modalités concernant cette demande du patient (recevabilité de la demande soumise à des conditions, demande acceptée ou non du médecin, dispositif de contrôle ) ainsi que l’introduction dans la loi d’une clause de liberté de conscience permettant à toute personne, quelle que soit sa profession, de refuser de participer sous quelque forme que ce soit à la prescription, la dispensation ou l’administration d’une médication expressément létale.

Le CESE, s’était autosaisi du sujet de la fin de vie suite à des pétitions en ligne pro-euthanasie. Elle constate donc un réel besoin d’application de la loi sur les soins palliatifs mais dans le même temps, préconise l’euthanasie ou le suicide assisté.

La publication de ce rapport est liée à un enjeu important puisque se déroule actuellement les États généraux sur la Bioéthique qui ont notamment pour visée un projet de loi à l’automne.

Nous citoyens, personnes concernées et proches, acteurs des soins palliatifs devons réagir rapidement et de manière audible et visible afin de promouvoir un réel accès aux soins palliatifs et à l’accompagnement des personnes malades et en fin de vie.

Pour cela nous devons signer, faire signer et promouvoir la pétition « On meurt encore mal en France ! Réagissons » sur change.org . Cette pétition a été lancée par le Collectif francilien d’associations d’accompagnements bénévoles en soins palliatifs et deuil.

Signer la pétition ici pour réagir à cet avis et demander à ce que la loi soit appliquée avant de réformer la loi.

LA SFAP ( Société française d’accompagnement et de soins palliatifs ) a également rendu un communiqué de presse ( cliquez ici ) sur ce rapport intitulé : « Pour la SFAP, donner la mort n’est pas un soin. »

Voir le rapport du CESE

Site du CESE

Voir en intégralité la séance du 10 avril 2018 sur la fin de vie du CESE :

 

Votez avant le 10 Avril pour le projet de médiation culturelle dans l’USP des Diaconesses

Les bénévoles de l’ASP fondatrice interviennent dans l’USP du groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon. Le docteur Laure Corpel, qui dirige cette USP, a lancé son projet de médiation transculturelle sur  » La Fabrique Aviva  » pour pouvoir récolter le plus de votes possible et ainsi, avoir la possibilité de recevoir une aide financière afin de développer ce projet.

En effet, elle est parti d’un constat : la diversité culturelle dans le milieu hospitalier, qui peut amener à de moins bonnes prises en charges des patients et à de nombreux malentendus ou incompréhensions.

Ainsi, le projet vise à développer un dispositif d’aide pour le personnel soignant dans le cas où ils font face à des difficultés dans la prise en charge d’un patient atteint d’une maladie chronique et qui a des spécificités culturelles à prendre en considération. Cela passerait par le biais notamment d’un interprète médiateur de même origine que le patient, pouvant parler avec lui dans sa langue maternelle.

Cet interprète interviendrait avec un médecin médiateur auprès du personnel soignant ainsi que du patient. Ce dispositif pourra amener à une compréhension personnalisée « des différences sociétales, confessionnelles, philosophiques, anthropologiques » de chaque patient ( les migrants ) et pourra aider les soignants à répondre à leurs questionnements.

Pour en savoir plus sur le projet et voter, cliquez ici.

« L’adieu au visage », un spectacle musical sur le thème de la fin de vie

Représentation le samedi 7 Avril à 17h30 :

 » L’adieu au visage  » est un spectacle de type musical, notamment par le biais du slam avec des poèmes et des textes énoncés sur différentes mélodies composées par Gérard Torres.
C’est un spectacle qui évoque notamment les soins pratiqués sur le corps du défunt et en particulier de l’état émotionnel de la personne qui les pratique.
Laurence Loutre-Barbier ( l’auteur-interprète ) y dévoile ainsi ses ressentis et son expérience vis à vis du milieu funéraire.

A la fin du spectacle, l’auteur-interprète interagit avec le public notamment par le biais d’une question :  » Pourquoi est-on là ?  »

INFOS PRATIQUES :
> Durée : 45 minutes
> Tarifs de 5 à 9 euros, places achetables sur le site internet
> Adresse : Maison des métallos
94, rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris
01 48 05 88 27

En savoir plus

Dernière minute : Débat sur l’évolution de la fin de vie ( 3 Avril à 18h)

Un débat citoyen et scientifique ( gratuit ) est organisé par le Comité Consultatif National d’Ethique. Dans ce cadre, l’ANEMF ( Association Nationale des Étudiants en Médecine de France ) s’associe avec l’Espace Ethique Île-de-France et propose un débat ce mardi 3 Avril :

Fin de vie : des évolutions encore possibles ? – 3 avril – 18h-20h

La thématique « Fin de vie : des évolutions encore possibles ? » posera la question de la fin de vie (malgré une loi encore récente du 2 février 2016).
Pour les personnes intéressées mais n’habitant pas Paris, des skypes d’une heure sur la même thématique pourra être organisé en fonction du temps et de la demande.

Pour s’y rendre :
Faculté de médecine Kremlin Bicêtre
63, rue Gabriel Péri
Le Kremlin-Bicêtre, 94276
Téléphone :
+33 1 49 59 67 67

Source : http://www.anemf.org/event/fin-de-vie-des-evolutions-encore-possibles/