La fin de vie, si on en parlait ?

Comme prévu dans le plan National 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie, le Ministère des affaires sociales et de la santé lance le deuxième volet de communication sur la personne de confiance et les directives anticipées. Après la campagne en direction des professionnels, celle-ci s’adresse au grand public.

Cette campagne est pilotée par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. Pour sa présidente Véronique Fournier  » c’est une campagne chaleureuse, une invitation à la conversation et non une injonction. Le ministère la santé quant à lui espère que cette campagne « permettra à chaque Français de mieux connaître ses droits et d’aborder le sujet sereinement avec les professionnels de santé, mais aussi avec ses proches ».

La campagne durera un mois et se présente sous la forme d’un spot télévisé, d’encarts dans la presse, de bannières sur internet et d’interventions sur les réseaux sociaux.
Un site internet Fin de vie, si on en parlait a  été créé avec différents onglets « vos droits », « outils » « où trouver de l’aide » curieusement dans celui-ci vous pourrez trouver les associations qui peuvent accompagner les personnes en deuil mais pas celles vivant avec une maladie grave, évolutive ou en fin de vie. (Cette erreur a été corrigée par la suite.)

Par ailleurs des « rencontres citoyennes » seront organisées dans toute la France, à partir du 7 mars.

Comme pour la campagne en direction des professionnels, nous pouvons regretter que cette campagne axe sa communication sur la fin de vie.
Comme le souligne le spot de communication ce thème de la fin de vie n’intéresse pas grand monde. Notre expérience de terrain nous a appris que le public est beaucoup plus réceptif lorsque nous nous adressons à lui pour l’informer sur ses droits en tant que personne malade ou potentiellement malade.