Service autonome spécialisé fonctionnant à l'intérieur d'un hôpital ou d’une structure gériatrique pour prendre en charge des patients en état grave, menacés de façon immédiate dans leur vie.

Il a trois objectifs :

  • prodiguer des soins dans une optique de prise en charge globale du malade et de sa famille, dans un contexte architectural adapté,
  • former théoriquement et pratiquement des soignants destinés à pratiquer ces mêmes soins dans leur service ou à domicile,
  • mettre au point de nouveaux protocoles

Outre la qualité des soins médicaux et des soins infirmiers de confort dispensés, ces unités adaptées à l’accompagnement les malades et leurs familles disposent de lieux d'accueil (salon, télévision, coin-cuisine, lieux de détente pour les enfants).

Des bénévoles complètent l'action d'accompagnement de l'équipe soignante.

Equipes composées de médecins, soignants, psychologue, intervenant à l'intérieur d'un hôpital ou d'une structure, (établissement gériatrique, par exemple).

Elles proposent, aux différents services de la structure, leur aide, pour la prise en charge, souvent difficile et toujours très lourde, de malades dont l’état nécessite des soins palliatifs et d'accompagnement (même si ces patients relèvent encore de soins curatifs avec l'espoir de rémission ou de guérison).

Ces équipes apportent leur concours à l'assistante sociale, lorsque le retour d'un malade à domicile est envisagé, pour la mise en place des intervenants nécessaires.

Ces équipes peuvent s'appeler: - équipe mobile de soins palliatifs, ou - unité mobile de soins palliatifs, ou - unité mobile d'accompagnement et de soins palliatifs.

Actions ou ensemble d’actions visant au bien être d’une personne. Le terme comporte aussi la notion d’attention que l’on porte à l’autre (prendre soin).

  • Curatif : action visant à guérir
  • Préventif : action visant à prévenir l’apparition d’une maladie ou d’un symptôme.
  • Palliatif : action visant à soulager les symptômes (symptomatique) sans avoir d’impact direct sur la maladie.

Dans le contexte d’une maladie potentiellement mortelle, ils désignent des soins destinés à soulager la souffrance globale du malade dans toutes ses composantes : physique : thérapeutique palliative mais aussi morale, spirituelle, sociale (accompagnement).

Les soins palliatifs s’adressent, non seulement aux malades en phase terminale, mais aussi à ceux traversant une phase critique et à leurs proches.

Ils ne sont pas antinomiques et peuvent se superposer dans des proportions variables en fonction de l’évolution de la maladie.

Champs des soins :

Il comporte :

  • Des mesures d’hygiène diététique
  • Une thérapeutique médicale
  • Des aspects relationnels

 

Mesures d’hygiène diététique

Hygiène du corps : soins de bouche, prévention d’escarres
Diététique : hydratation, alimentation adaptée suivant des modalités appropriées.

Thérapeutique médicale :

  • Thérapeutique curative
  • Thérapeutique palliative : elle cherche à soulager la douleur physique et tous les symptômes sources de souffrance ou d’inconfort : Symptômes digestifs (vomissements), essoufflement si pénible quand il confine à l’asphyxie, manifestations psychiques (confusion mentale).

Souvent sous-estimée, sa prise en charge nécessite une évaluation quantitative et une évaluation qualitative. La recherche de sa cause et des mécanismes responsables sont indispensables pour mettre en œuvre une thérapeutique adaptée. Cette démarche vaut pour tous les symptômes.

Correspond à une situation de crise, pendant laquelle le malade est menacé de mort. Cette période critique peut déboucher directement sur une phase terminale, mais aussi sur une rémission, voire sur une guérison.

Les soins palliatifs s’adressent, non seulement à des malades en phase terminale, mais aussi en phase critique dès l’annonce d’une maladie à pronostic potentiellement mortel. Leur mise en œuvre en amont peut rendre moins délicate la prise en charge terminale.

Poursuite d’un traitement déraisonnable qui essaie de prolonger la vie à toute force, au prix de traitements agressifs et pénibles, alors que la partie est perdue.

Sous peine de ne pas donner toutes ses chances au malade, il convient d’être prudent avant d’utiliser ce terme, certaines obstinations thérapeutiques ayant abouties à des guérisons inespérées.

L’acharnement thérapeutique concerne les soins médicaux, chirurgicaux, les techniques instrumentales de réanimation.

"Acte qui consiste à administrer volontairement à un malade, à un handicapé ou à un blessé incurable, dans le but d’abréger la durée de leur souffrance, une drogue ou un produit toxique qui met rapidement fin à leur vie. Quand cet acte est réalisé à la demande du patient, les auteurs anglo-saxons parlent d’euthanasie volontaire".
Dr René Schaerer : Lettre de la SFAP n°12 - 2000

 

 

Toutes les oeuvres présentées ici ont été offertes par leurs créateurs respectifs en soutient de notre activité