Les français la mort et le deuil ?

C’est à cette question que répond l’étude menée par le Credoc à la demande de la Chambre syndicale nationale de l’art funéraire (CSNAF).


En 2016, 42% des français déclarent avoir vécu un décès qui les a particulièrement frappé et à être actuellement affectés par un deuil.Parmi les éléments influençant fortement sur la douleur ressentie interviennent les lieux du décès ; la mort à l’hôpital est souvent plus mal ressentie que si elle a lieu au domicile ; une mort brusque ou violente s’avère aussi plus difficile à vivre.
Le fait d’avoir eu le temps de préparer, de pouvoir avoir échangé pour prendre congé peut atténuer la souffrance.
En cela les personnes bénéficiant d’un accompagnement en soins palliatifs peuvent permettre de traverser les épreuves du deuil avec plus de sérénité. La participation aux obsèques fait aussi partie des facteurs qui ont un impact sur le vécu du deuil.
Les conséquences du deuil sont multiples pour les proches. Avec 35% des proches qui rencontrent des difficultés d’ordre physique et voient leur santé altérée, mais ce sont 39% qui déclarent avoir eu un épisode dépressif. Ces troubles ont des incidences sur l’activité professionnelle avec 56% des actifs ont dû s’arrêter lors du décès et 29% ont dû s’arrêter plus d’un mois.
Parmi les soutiens, c’est auprès des proches (famille, proches) que les personnes endeuillées trouvent soutien et réconfort. Les professionnels du soin ou du soutien sont peu sollicités et les associations d’entraide peu connues et donc peu contactées.

Les principales améliorations pourraient porter sur une simplification des formalités administratives et une meilleure reconnaissance du deuil par la société et l’accès à toutes les personnes qui en ont besoins de soins pallaitifs adaptés

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